Topinambour
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Dans la sĂ©rie des belles envahissantes, le topinambour a toute sa place! đ
Comme la capucine, le topinambour nous vient des AmĂ©riques. Mais plutĂŽt du Nord du continent, cette fois, oĂč il Ă©tait cultivĂ© par les tribus amĂ©rindiennes. C’est le tubercule que l’on rĂ©colte, Ă partir du dĂ©but de l’automne. Auparavant, les fleurs, montant jusqu’Ă 3 mĂštre de hauteur, Ă©voqueront le tournesol.
Le topinambour serait arrivĂ© en France en 1607, rapportĂ© par l’explorateur Marc Lescarbot. Durant tout le 17Ăšme siĂšcle, il connaĂźtra un grand essor, sa culture Ă©tant si facile, dans tous types de sol. Cependant, Ă partir du 18Ăšme siĂšcle, le topinambour sera peu Ă peu dĂ©laissĂ©, au profit de le pomme-de-terre, plus nutritive.
CĂŽtĂ© cuisine, sa saveur rappelle fortement l’artichaut. Mais il faut aussi relever sa forte teneur en inuline, qui en fait un lĂ©gume plutĂŽt… explosif pour le systĂšme digestif… NĂ©anmoins, ceci est surtout le cas lorsque le topinambour est cuit. Ce qui peut sembler contre-intuitif.
Pourtant, faites-en simplement l’expĂ©rience: coupez le topinambour en fines tranches, sans l’Ă©plucher, avec une mandoline. Faites-le briĂšvement mariner dans une vinaigrette. Ă dĂ©guster, ainsi, sous forme de cruditĂ©.
Sans cela, vous pouvez Ă©galement consommer le topinambour sous forme de purĂ©e cuite, de chips, ou rĂŽti au four. Prenez alors soin, comme le suggĂšre Meret Bissegger, d’ajouter quelques graines de cumin, carvi, coriandre, ou fenouil, ou quelques brins de thym, sarriette, marjolaine, ou menthe. Cela facilitera la digestion.
Sources:
La Ferme de Sainte Marthe, Tous les légumes, Paris, Ulmer.
Meret Bissegger, Ma cuisine de lĂ©gumes d’automne et d’hiver, Paris, Ulmer.