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Chroniques végétales. Un peu sauvages – 16 mai 2024 au

30 mai 2024
Pluie, et plus si affinité

Selon le dicton breton, à trop regarder la météo, on reste au bistrot.

Alors, ni une, ni deux, je suis partie faire une balade sous la pluie. Et à l’occasion d’une éclaircie, j’ai récolter des fleurs de sureau. Juste quelques corymbes.

De quoi prépare une tarte associant la douceur du sureau noir à l’acidité de le rhubarbe. Au dernier moment, ma colocataire a proposer d’ajouter des fraises, pour une touche gourmande.

Petit focus sur la pâte à gâteau, préparée en 7 minutes chrono: sur une base de farine de sarrasin, j’ai jouter de la farine de châtaigne, d’amande, et de noix de coco. Une pincée de sel, une tombée d’huile d’olive, et de l’eau pour ajuster la consistance.

C’est tout.

Étaler la pâte et la disposer sur une plaque de cuisson. Puis disposer les fleurs de sureau sur la pâte. Ajouter ensuite la rhubarbe, puis les fraises. Une petite tombée de sucre complet adoucira les angles, ainsi qu’une tombée de crème d’amande.

Ensuite, environ 40 minutes de cuisson à 220°C. Bonne régalade!

Avec tout cela: demain, je mets de l’ordre dans ces chroniques. Il y aura un post par tranche de 7 jours. Le reste, au petit bonheur la chance.

29 mai 2024
Fleurs de mélèze

Une fleur de mélèze, et quelques jeunes pousses.

Les années se suivent, et ne se ressemblent pas.

Ce soir, en fil de nos discussions sur l’épicéa et une comparaison avec les autres résineux à récolter au printemps, nous avons évoqué le mélèze.

Et soudain, je me suis souvenue de la merveilleuse floraison du mélèze.

L’an dernier, j’avais préparé quelques limonades sauvages, à base de fleurs de mélèze. Et c’était simplement délicieux.

Je n’y ai pas pensé cette année. Je vais aller en récolter. Cette photo date de mi-avril 2023. Mais la saison n’est pas très avancée, cette année. Je vais aller chercher les jeunes pousses d’épicéa et le fleurs de mélèze.

Mais toutes deux à récolter avec parcimonie, pour ne pas faire des ravages et déplumer tous les arbres.

Fleurs et jeunes pousses seront garantes de la croissance de cette année. C’est précieux.

28 mai 2024
L'églantier n'a pas besoin de sourire, pour démontrer sa résilience

Pourquoi faut-il toujours sourire sur les photos?
 
Aujourd’hui, lors d’une session de groupe avec ma coach Tatiana Saint-Louis, nous avons pris le temps de parler d’un shooting photo qu’elle nous a offert, à Paris, il y a peu.
 
Comme il se doit, la consigne était de sourire. 
 
Pourtant, en parcourant la galerie des photos qui n’avaient pas été retenues dans la sélection, je me suis parfois bien mieux reconnue sur des photos où je ne souris pas de toutes mes dents.
 
Non pas que je veuille préserver une image de sérieux, voire pire, de sévérité. Mais je trouve quand même q’un visage à 1001 facettes à offrir. Certaines marquées par l’existence, d’autres révélatrices des émotions qui nous agissent intérieurement.
 
Alors, à l’image de cet églantier, qui n’est pas le plus beau, ni le plus parfumé que j’aie jamais croisé, j’aime aussi me voir sérieuse, soucieuse, en pleine réflexion, ou perplexe.
 
Et s’il m’arrive souvent de rire et de sourire, j’aime savoir que je peux abandonner cette veine quête de sourire en permanence à la Vie. Et au passage, chercher à faire plaisir à tout le monde.
Un petit églantier, au bord d'un champ, à Blignou

La résilience, ce n’est pas un sourire permanent, c’est faire face au quotidien en expérimentant toutes ses gammes de couleurs, d’émotions et d’affects. Pas juste le rose bombons, ou un rouge à lèvre écarlate et pimpant.

Plus profondément, cette résilience apportera son surplus de sens, au quotidien, lorsqu’être soi-même ne sera même plus un enjeu ou une question.

27 mai 2024 Une recette secrète. À ne révéler à personne!

Des amandes laquées au sirop d'érable, parsemées de fleurs de sureau noir séché.

Saurais-tu garder un secret?

Ce soir, j’ai fait un craquage complet. J’avais mis des amandes à tremper, depuis hier. Sans trop savoir encore quoi en faire.

D’abord par flemme, je me suis contentée de les rincer, puis les jeter dans une poêle anti-adhésive. Comme ça, à sec.

Puis est arrivé un moment où j’avais trois options: les laisser ainsi, juste grillées, les déglacer au tamari, ou alors les laquer au sirop d’érable.

Et une idée en amenant une autre, je me suis souvenue que nous avions récolté du sureau noir, hier, avec ma colocataire. Il séchait tranquillement dans la véranda, à l’abri du soleil direct. Nonchalamment posé sur un plateau noir (la couleur n’a absolument aucune importance).

J’ai donc ajouté une généreuse tombée de sirop d’érable, puis j’ai remué le tout, jusqu’à ce que cela caramélise.

 

Puis j’ai disposé ces beautés toutes brillantes sur une assiette. Et j’ai ajouté les fleurs de sureau.

Bref, voici une recette qui demande quelques heures d’anticipation pour le trempage.
Puis 7 minutes chrono pour la préparation elle-même.

Ensuite, il faut tenter de ne pas tout dévorer directement. Courage!

La récompense, pour la patience: les fleurs de sureau auront eu le temps d’infuser.

25 mai 2024 Une journée de cours, si remplie.

Il est des journées si riches et bien remplies qu’il ne reste plus beaucoup d’espace pour quoi que ce soit d’autre.

Aujourd’hui, mon lieu a été à la hauteur de ce que j’avais rêvé, à partir de décembre dernier: c’est un véritable sanctuaire, lieu de ressourcement et d’émerveillement.

Désormais, la végétation devient si foisonnante qu’il suffit de descendre une volée d’escaliers, rejoindre le jardin un panier à la main et herboriser.

Et ce n’est que le début. Quand je pense, un instant, à ce que ce lieu va pouvoir devenir, je ressens comme un bouleversement.

Les mots-clés de la journée: simplicité, abondance, créativité.
Que demander de plus?

Salsifis des prés en fleurs, dans une prairie.

24 mai 2024 Le choc d'un regard jeté en arrière.

Les dernières 24 heures ont été marquées par une rencontre qui me bouleverse, avec l’œuvre de Zaho de Sagazan.

Aurais-je vécu sur la Lune pour ne découvrir qu’aujourd’hui ces morceaux puissants et cette personnalité si peu ordinaire? J’aime cette capacité à traduire l’hyper-sensibilité en mots si poétiques, plutôt que d’en faire le pire défaut, aux allures d’épouvantail.

En parallèle, j’ai enregistré aujourd’hui de nouvelles vidéos, pour les programmes « Materia Botanica » et « L’Odyssée Végétale ».

Jusque là, tout va bien: je les ai trouvées plutôt réussies, dans leur habituelle simplicité.

Ensuite, je pensais me contenter de réutiliser les vidéos tournées en 2022, expliquant les grands principes d’un petit-déjeuner salé, gras et protéiné.

Mais là, j’ai eu un gros pincement au cœur, de me voir si étiolée. Dans ces vidéos, la tristesse se lisait dans mes yeux, l’énergie et mon légendaire enthousiasme semblaient effacés. Quel salvateur effet de contraste. Cela m’ouvre les yeux et apaise cette part de moi qui pourrait parfois regretter cette période, désormais révolue.

Très franchement, on pourra toujours manger sainement, privilégier les fruits et légumes bios de saison. Mais rien ne nous sauvera de contextes de vie désalignés, par rapport à nos valeurs les plus profondes.

Mes sentiments sont un mélange doux-amer de soulagement et de tristesse.

Bien heureusement, l’avenir est devant moi. Toujours.

Qu’il est difficile et douloureux, la plupart du temps, de renoncer à ce qui semblait être un accomplissement. Mais qui s’avère une répétition de ces instants trop bien connus de souffrances, de peurs et de tristesse. Syndrome de répétition.

Il en faut du courage, je trouve, pour oser s’extirper de cela, et marcher vers le moins connu.

Et aussi: accepter que ce processus de changement soit parfois (très) chaotique.

23 mai 2024 L'improvisation, au cœur du vivant

Cette journée se referme sur l’heure hebdomadaire de « Questions-Réponses », avec le groupe embarqué dans « L’Odyssée végétale ».

Aujourd’hui, je me sens fatiguée, car la journée a été harassante. Mais je referme l’ordinateur avec le cœur léger et joyeux.

Je viens de passer une heure à improviser, et j’adore ça. Et c’est pareil en cuisine, où je peine à suivre une recette à la lettre.

Car derrière l’improvisation, pour moi, il y a le vivant.

Durant l’heure écoulée, je partage les connaissances et messages que je considères si importants à transmettre. Mais j’évoque ce qui résonne pour chacune et chacun dans le groupe, dans l’instant présent.

Je ne viens pas avec mes marottes, qui n’intéresseraient peut-être que moi. Je réponds à ce qui est là, ce qui mijote dans les esprits, les questions que suscitent les expériences du moment.

Ma gratitude est donc immense, pour ces moments partagés.

22 mai 2024 Enchantée par l'odeur de l'ortie

L’autre jour, je suis passée à côté d’un petit parterre d’ortie. Et j’ai respiré à pleins poumons.

J’écris cela, et je m’amuse de penser combien la plupart trouveront incongru d’utiliser ces termes: un parterre d’iris, oui, respirer à pleins pourmons l’odeur du jasmin, certainement. Mais l’ortie…

Pourtant j’aime profondément cette odeur. Il y 3 ans de cela, j’avais vécu une expérience quasi mystique, face à un champ entier d’orties, à la Forclaz, près du Glacier des Diablerets. Cela sentait l’ortie à 10 mètres. Littéralement.

L’année suivante, tout avait disparu. Tristesse. L’agriculture. Une certaine agriculture. Bref.

Ce soir, je me suis octroyée un peu de jardinage. Un peu plus d’une heure, grelinette en main. Mais le temps a filé, et il me fallait un repas particulièrement rapide à préparer.

Comme une évidence, j’ai récolté une poignée d’orties. Deux échalotes à faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Puis les orties émincées. Pendant ce temps, faire cuire un peu de polenta. Ajouter quelques cubes de feta, et trois brins d’achillée millefeuille.

Je suis redescendue au jardin, chercher un peu de sureau pour le webinaire « Materia Botanica ». Quand je suis revenue, l’enchantement de cette odeur d’ortie cuisinée.

 

Après cela, une heure de « Materia Botanica », donc. Le temps de faire intimement connaissance avec le sureau noir. Et savoir l’identifier pour sûr, et le différencier du sureau rouge, autant que du très toxique sureau hièble.

Au passage, parler des bienfaits médicinaux aussi bien des fleurs que des baies de sureau noir. Et puis, évoquer la précieux des herbiers. Ou simplement des fleurs mises sous presse. De toute beauté.

Sur ce, je referme cette journée. J’emporte encore quelques pages de l’ouvrage « Un dernier jardin », de Derek Jarman aux portes de mon sommeil.

J’aimerais que mon jardin ressemble un peu à ce dernier jardin de Jarman. Que le conscience parfois trop aiguisée de la maladie et de la mort, de la souffrance aussi parfois, de la violence… que cette ultra sensibilité puisse être transcendée par la poésie d’un jardin. Puis y trouver refuge.

 

Ortie en fleur, dans un champ, à la Forclaz, près des Diablerets.
Ortie en fleur, La Forclaz (VD/CH)
Inflorescences de sureau noir en fleurs.
Fleurs de Sureau noir
Timbres, ou cuir de fruits, fraises-sureau.
Timbres de fruits aux fraises et fleurs de sureau noir
Une fleur d'allium, dans un jardin sous la pluie.
Muguet en fleurs.

21 mai 2024
Je n'ai pas besoin qu'une plante soit utile pour l'admirer

Je sais, cela peut sembler une évidence.

Et pourtant: je n’ai pas besoin de pouvoir faire quoi que ce soit de cette plante que je croise, sur le chemin vers le travail. Je m’arrête, je l’admire, et cela me contente pleinement. En encore plus lorsqu’il s’agit du mortellement toxique muguet. On touche avec les yeux, comme disaient parfois nos parents.

Trop souvent, dans certains groupes d’identification des plantes sauvages, sur les réseaux sociaux, je vois des gens obsédés par une certaine forme d’utilitarisme.

Ils croisent une plante qu’il ne connaissent pas, ils en ramassent, se disent qu’ils la feront identifier sur les réseaux et que cela pourra toujours servir.

L’autre jour, c’est près d’un mètre carré de pâquerettes qui étaient étalées sur une photo. Et cette personne n’avait pas le début d’un soupçon de tout l’intérêt de cette sauvageonne-là. Un plante aussi précieuse que l’arnica, dans bien des cas (écouter cette chronique radio, à ce sujet).

Et donc, le muguet est resté où il était. J’ai juste pris quelques minutes pour le respirer de ton mon être. J’en est été catapultée 30 ans en arrière.

L’année de mes 18 ans, j’étais partie voyager plusieurs mois sac au dos. Mon amoureux m’avait offert deux cadeaux, à emporter dans mon sac: une confiture aux abricots, et un tout petit pot contenant un brin de muguet.

Ma mémoire a resurgit ce soir, en repensant au muguet croisé toute à l’heure sur le chemin. Nous sommes en 1994, je suis assise dans un vieil appartement à Budapest. Je rends visite à une amie de voyage. Elle vit là-bas seule avec sa mère et son petit frère. Je me rappelle de la cour intérieure, des escaliers. Mais je n’arrive plus à me rappeler de son prénom. Et je n’ai plus revu cet amoureux.

Mais je me souviens de l’odeur du muguet.

 

20 mai 2024
Encore le jardin & "Petits-déjeuners protéinés"

Dernière touche au jardin, en version « ouverture du terrain ». Cela aura été sportif, mais j’ai hâte, désormais, de voir émerger la toute première saison de ce potager. Il y a quand-même quelque chose de touchant, voire bouleversant, à faire ainsi pousser sa nourriture.
 
En fin de journée, j’ai également rassembler toutes les infos ce ce qui deviendra la deuxième escale de L’Odyssée Végétale. Nous allons explorer un thème tellement important, pour la « cuisine vitalité », que j’ai bien envie de parler de ce module et l’ouvrir au-delà du groupe suivant toute la formation.
 
J’y évoque des pistes à 360°, pour complétement métamorphoser notre conception du petit-déjeuner. Cela démarre déjà samedi. Fais-moi signe, si tu veux en savoir plus sans attendre.

 

Un pudding de graines de chia, avec une rondelle de banane, des baies de goji et du zeste de citron.

19 mai 2024
Focus sur le jardin & Chroniques radio

Le dimanche est traditionnellement jour de newsletter.

Aujourd’hui, j’ai voulu mettre en avant plusieurs chroniques diffusées ces derniers temps. J’ai surtout souhaité souligner la profonde simplicité des recettes que je m’attache à présenter  dans ces séquences radiophoniques.

Tout simplement parce que je suis convaincue que le précieux de la vie se révèle d’autant mieux lorsque l’on évite de se perdre dans les complications.

Parmi les recettes évoquées, des tranches de pommes acidulées, saupoudrées de jeunes pousses d’épicéa. Mais aussi une délicieuse tarte à la rhubarbe et aux fleurs de sureau.

Et puis, une proposition de lacto-fermentation de rhubarbe, aromatisée aux fleurs de sureau.

De quoi continuer avec les explorations culinaires. De mon côté je me suis également régalée de mon yaourt de pois-chiches, en accompagnement de chou-fleur à l’étuvée.

À côté de tout cela, plus de la moitié de la journée a surtout été consacrée au jardin potager. Je suis encore en train d’ouvrir le terrain.

Je n’ai plus de bras! Mais j’ai hâte de voir les plantations prendre forme.

18 mai 2024
Un concentré de travail, suivi d'une randonnée

La journée a commencé sur les chapeaux de roues. J’avais mis en ligne presque toutes les vidéos, pour le nouveau module de « L’Odyssée Végétale ». Mais mon goût de l’improvisation m’a mise quelque peu en difficulté. 

Pour ce module, j’ai voulu expérimenter une préparation qui fasse le lien entre les légumineuses, les fermentations et les laits végétaux. J’ai donc testé une recette de yaourt aux pois chiches, découverte sur l’excellent blog de « Baking Hermann ».

Et le résultat est au-dessus de mes attentes. (mais il m’a fallu plus de temps que prévu pour filmer, monter les images et mettre en ligne).

La recette dans les grandes lignes: 

  • faire tremper 125 gr de pois-chiches durant 1 nuit;
  • rincer puis placer dans un blender puissant, avec 700 ml d’eau fraîche;
  • mixer finement, puis passer dans un tamis très fin, ou un sac à lait;
  • placer le lait végétal de pois-chiches dans une casserole et porter tout doucement à ébullition, en remuant régulièrement. Après environ 10 minutes, placer dans un plat en verre ou en céramique résistant à la chaleur, puis laisser revenir à température ambiante;
  • ajouter un peu de poudre de ferment pour yaourt, ou une cuillière à soupe de yaourt (végétal, ou non). L’objectif est de donner un coup de boost pour démarrer la fermentation;
  • recouvrir d’un torchon propre et laisser fermenter 8 à 16 heures, à température ambiante.
Après tout cela, j’ai filé rejoindre des amis, pour une balade le long du Grand Bisse d’Ayent. Le bisse et un système d’irrigation très ancien, très répandu en Valais. Le Grand Bisse d’Ayent, avec certains passages vertigineux, est représenté sur les billets de 100 francs suisses.
 
La balade a été une succession de paysages, discussions, plantes, fleurs. Un peu d’eau aussi.
 
Nous avons terminé la journée par une visite au très beau et passionnant Musée des Bisses, à Ayent (Botyre).
 
En postscriptum gourmand à cette journée, une crème de cajou, fermentée au kombucha. Le tout agrémenté de quelques fraises. Je vais aller glisser la recette de ce dessert en bonus à la Mini-Formation sur le Kombucha.
 
Quel est l’intérêt d’une crème de cajou fermentée?
 
Pour la saveur (y compris en fermentant avec, par exemple, un kombucha au sureau noir, ou autre plantes aromatique), la conservation, la digestibilité et les nutriments mieux absorbés, ainsi que la richesse en probiotiques.
Grand Bisse d'Ayent (VS/CH)
Grand Bisse d'Ayent
Aposeris fétide sur les bords du Grand Bisse d'Ayent
Aposéris fétide
Extrait du carnet de notes des "Chroniques végétales. Un peu sauvaages"
Extrait du carnet
Feuille de tussilage, sur les bords du Grand Bisse d'Ayent
Feuille de tussilage
Plantain lancéolé sur les bords du Grand Bisse d'Ayent
Plantain lancéolé
Angélique, sur les bords du Grand Bisse d'Ayent
Angélique
La "Maison Peinte", Musée des Bisses, Ayent
Musée des Bisses
Crème de cajou fermentée au kombucha & fraises
Crème cajou kombucha
Un saladier dans lequel trempent des pois-chiches pour la préparation d'un yaourt

17 mai 2024
Tant de choses, mais vécues dans les souterrains du quotidien.

Il est tard.
Mais quand même écrire quelques mots.

Tant de choses, au fond. Laisser une trace, même sans images.

Du matin au soir, en activité.

Un peu de travail. Puis un saut au marché. Puis revu un amis. Puis un détour par mon producteur favoris.

Extrait du carnet de notes des "Chroniques végétales. Un peu sauvaages"

Il me faut de la rhubarbe. Absolument. Car il est grand temps de refaire les stocks de rhubarbe lacto-fermentées en saumure. Oui. Absolument.

Parce que la rhubarbe sera délicieuse. Et parce que, avec la saumure, je ferai un délice similaire au dessert de ce jour: une crème aigre de noix de cajou, fermentée à la saumure de rhubarbe. Oui, absolument.

Au passage, quelques fraises. Puisque j’y suis. Mais la récolte s’annonce moins prolifique que l’an dernier. La faute au printemps trop pluvieux, selon la maraîchère. Aïe, je n’aurais pas dû en rêver tout l’hiver!

Après cela, encore un peu de travail. Puis récolte de berce des prés, juste au-bas de la maison, ainsi que des orties et de l’achillée millefeuille.

Ce soir, des amis sont venus manger. Beaucoup de rires et de bons petits plats.
Pas de photos. C’est ainsi.

Mais demain, la recette du yaourt de noix de cajou, et celle du yaourt de pois-chiches.

Suspense. Il est temps pour du repos.

Un pavot en pleine éclosion.

16 mai 2024

Une deuxième journée bien moins faste, avec un peu, beaucoup de travail, des réunions en vrac, et j'en passe. Pourtant, ce n'est pas une raison!

Le matin: aucune trace en image de mon forfait!
Je me suis levée encore fatiguée, d’avoir trop peu dormi, mais un peu survoltée et joyeuse.

Le jour précédent, j’avais traversé une mauvaise passe. J’avais comme envie de fêter la sortie du tunnel avec un brin de folie.

Enfin folie… très douce folie…

À la volée, j’ai grignoté une crêpe au gruyère, puis une banane. Un verre d’eau, puis j’ai filé attraper mon bus, pour aller travailler à Sion.

Sur le chemin, je n’étais pas en retard pour un sous. C’est rare, et donc précieux.

J’ai donc pu m’arrêter, contempler le pavot en pleine éclosion, le sureau noir, et l’ortie en fleur. Un printemps plein de promesses.

Pourquoi cette humeur guillerette m'a donné envie de faire du n'importe quoi?

Aucune idée!

Tout ce que je sais, c’est que j’ai ressenti comme une joie enfantine, qui m’a donné envie de faire un peu n’importe quoi pour le petit-déj. Enfin, on s’entend…

Petit plaisir qui, justement, ne mange pas de pain.

Enfin… voilà… à 10h30 du matin, j’avais faim!

Mais voilà. Voilà, quoi. Héhé!

À midi, RAS. un repas fait de restes; Pourtant, ce n'est pas rien.

Dans ce cas précis, les restes, cela peut sembler répétitif. Mais c’est aussi faire le choix de la sécurité. Oui, j’ai déjà mangé hier de mon risotto aux orties. Mais au moins, j’ai quelque chose de bon et de sain à manger à la pause de midi.

Sans être parfait, ce n’est pas rien.

Rattrapage du soir: une soupe de carotte au carvi

Durant tout le trajet du retour, dans un paysage de pluie, j’ai songé à cette soupe de carottes au cumin des prés (le carvi, Carum carvi).

La recette?

Faire revenir un oignon émincé dans une tombée d’huile d’olive. Ajouter une pincée de cumin ou de carvi, puis les carottes coupées en rondelles.

Faire revenir quelques instants, puis ajouter de l’eau et du bouillon de légumes. Laisser mijoter, avec un couvercle, durant environ 10 minutes.

Lorsque les carottes sont encore al dente, passer le tout au blender.

Déguster avec des tartines. Par exemple du pumpernickel beurré. Délicieux.

Une soupe de carotte, agrémentée d'ail noir et d'une tartine de pumpernikel et beurre.

Et encore plus avec la petite lubie d’ajouter 2 gousses d’ail noir. Le mélange carottes ail noir est tout simplement fameux.

Lorsque je dis que le plus compliqué, c’est de faire des choses simples!

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6 réflexions sur “Chroniques végétales. Un peu sauvages – 16 mai 2024 au”

  1. Quel plaisir de te lire ainsi. Un carnet de bord, un journal intime, un blog. En tous cas, un objet bien sympathique qui complète ta galaxie. J’ai surtout beaucoup ri à propos du muguet. Utilitariste, moi, jamais ! A bientôôôôôôôôt :p

    1. Sylvie Ramel

      Qu’il est bon de rire… y compris (surtout?) de soi!
      Au bonheur de se revoir trèèèès bientôôôôt!

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