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Chroniques végétales. Un peu sauvages – 15 mai 2024

Couverture de la chronique végétale. Un peu sauvage du 15 mai 2024. Un journal de bord au quotidien

Un carnet de bord, au jour le jour, pour garder une trace des liens tissés avec le végétal. En cuisine, en balade, en dessin, au jardin.

Une première ligne est toujours la plus difficile. Comme le premier pas sur un nouveau sentier, encore inconnu.

J’ai cherché un moyen simple de garder le fil et garder la trace de mon chemin de résilience, au jour le jour.

Un chemin qui passe par le monde végétal, celui que je vois lors des des promenades et randonnées et celui que je cuisine. Celui, aussi, que j’aime tant dessiner.

Trop souvent, j'ai l'impression de ne pas en faire assez

Comme si je m’éloignais trop de mes propres préceptes, à force de me laisser happer par le stress, ou la peur des lendemains.

Alors, j’ai voulu entamer ce carnet pour vérifier si c’est si vrai que cela.

Et peut-être – sans doute – partager ces notes me donnera un regain de motivation pour aligner toujours plus mes pensées, mes paroles et mes actes. Avec intégrité.

Au-delà, c’est un moyen simple que j’ai envie d’expérimenter. Il ma fallait un mode qui soit simple et rapide, pour garder le cap sur la durée. Pour communiquer sur mon mode de vie quotidien et transmettre quelques recettes simples et rapides, des connaissances sur les plantes, des pensées fugaces.

Que ces pages deviennent un point de contact, entre toi et moi

Et c’est comme un retour au point de départ, il y a 17 ans, lorsque j’écrivais les premières recettes des cours que j’allais donner dans un tout petit carnet de notes.

En somme, j’ouvre ainsi un nouveau cycle.
Et je l’ouvre, presque forcément, avec une ortie déposée dans ce carnet. Une sauvageonne que j’ai l’outrance d’installer au jardin et lui donner même une place de reine.

Hier, j’en avais récolté pour faire un tartare, en jetant dans un blender une poignée d’ortie, 3-4 cornichons, une tombée de vinaigre (celui des cornichons), 1 pincée de sel et une tombée d’huile d’olive. J’en ai garni une crêpe à midi, accompagnée d’une salade verte.

Chaque jour, je vais ouvrir ainsi une fenêtre créative sur quelques moments-clé d’une journée, mesurée à l’aune du monde végétal, de la contemplation, de la cuisine et de la créativité.

Peut-être il y aura-t-il parfois qu’un seul paragraphe. Et d’autres fois plusieurs pages.

Et peut-être auras-tu également envie de démarrer ton propre carnet de bord?

Les autres préparations du jour

Au final, une journée plus prolifique que je ne l’aurais imaginé, pendant laquelle j’ai même réussi à inclure une petite heure de footing (au petit trot – car c’est la reprise, après une très longue pause).

Et entre deux activités, j’ai réalisé qu’il devenait urgent de mettre en bouteille près de 3 litres de Kombucha au Royal Black Tea. J’avais enfin repris la production de Kombucha la semaine dernière, et je voulais faire une cuvée au thé noir, avant d’en faire une à la verveine citronnée, et une autre aux fleurs de sureau fraîches. Il a été prêt à la mise en bouteille bien plus vite que je ne l’avais prévu. J’ai donc passé la vitesse supérieure, car en quelques heures à peine, il peut vite tourner en fermentation acétique, et littéralement se transformer en vinaigre.

Au passage, si tu veux en savoir plus sur la préparation du Kombucha, le mieux est encore la « Mini-Formation Kombucha » que je propose en ligne. Tu y trouveras 30 minutes de théorie, et 30 minutes de pratique, pour tout savoir, et tout comprendre. Et surtout, pour passer à l’action!

Pour la prochaine cuvée, c’est la pleine saison des fleurs de sureau qui débute, alors j’aimerais en profiter pour travailler avec les infusions de fleurs fraîches. Même si je sais que je vais également en sécher, pour les tisanes de l’hiver prochain.

Parmi les plantes médicinales, je considère le sureau noir comme absolument indispensable. C’est une plante qui sera centrale contre les refroidissement, en aidant à faire baisser la fièvre.

Autrement, j’ai fini par cuisiner un risotto sans sel, juste revenu avec un oignon, puis deux fois son volume d’eau. Cela m’a permis d’utiliser le tartare d’ortie qui était finalement trop salé. Ça arrive!

Puis la journée s'est refermée avec une session live "Materia Botanica"

C’est un peu plus d’une heure de session « Materia Botanica » que nous nous sommes offert, pour dessiner et explorer l’aspérule odorante.

En plus de préparer des croquis de ses feuilles et de ses fleurs, nous avons évoqué où la trouver et comment l’identifier.

Et bien-sûr, comme l’utiliser en cuisine.

Au final, cette journée me semble donc bien riche. Il ne fait aucun doute: d’autres seront plus légères. Dans tous les cas, j’ai hâte de partager ces éclats de quotidien avec toi.

>>> Vers la « Mini-Formation Kombucha »
>>> Vers « Materia Botanica »

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